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« J'aime le fait de ne pas être en contrôle, de documenter ce qui s'est passé plutôt qu'une mise en scène que j'ai créée. Vous pourriez dire que c'est le point faible du photojournalisme, mais c'est aussi de là que provient son côté magique. »
Thomas Dworzak, Magnum Photos
Le travail du photographe s’inscrit dans le courant du photojournalisme, une approche popularisée par les grandes agences de presse et leurs
icônes tels Henri-Cartier Bresson. Le style journalistique,
qui est resté propre aux médias durant plusieurs
décennies, change depuis une
dizaine d’années la face du secteur de la photographie
de mariage, qui était pourtant la chasse gardée du
portrait classique.
À l’exception des photos officielles prises habituellement
juste après la
cérémonie, le photoreporter
ne fait aucune mise en scène, mais privilégie
plutôt
la spontanéité. À la façon des
photographes de magazines, il
documente tout au long de la journée les événements et les
émotions qui
ont réellement
lieu. Son but premier est de raconter une histoire avec
des images. Le photojournaliste ne va donc jamais interférer
auprès des
mariés pour arranger des poses, il va plutôt
demeurer dans l’ombre pour
effectuer un reportage dans le
style des photographes de presse.
Conséquemment, le couple n’est plus contraint de poser
pour le
photographe et peut ainsi vaguer librement à ses
nombreuses
activités durant la journée du mariage.
Le résultat est aussi
éloquent, l’album représente
un témoignage réel du mariage
avec des émotions
qui ne jaillissent que lorsque la présence
du photographe se fait oublier.
(418) 558-5631
info@anthonyr.ca
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